L’ entraîneur a soigneusement préparé sa formation. Objectifs pédagogiques, techniques participatives, tout est là… Pourtant, les participants ont du mal à comprendre. Il y a trop d’informations, trop de nouveaux mots, tous mis au même niveau. C’est parce que le coach n’a pas suffisamment priori son contenu.
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C’ est une observation assez fréquente pour ceux qui évaluent les conceptions de la formation. Il ne suffit pas d’avoir des objectifs pédagogiques définis, de choisir des méthodes appropriées. Le formateur est un « vulgarisateur », le contenu qu’il transmet, à travers son matériel didactique ou dans ses interventions, doit être travaillé pour faciliter son appropriation. Donc, surtout, il doit pleurer pour « montrer tout ce qu’il sait » à travers ses présentations ou dans la documentation…
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Combien de fois, trouver que le contenu fourni est trop important pour répondre aux besoins Participants opérationnels et le temps alloué, écoutez-moi répondre « vous ne savez jamais… il pourrait les servir ! » Je ne suis pas sûr…
Prioriser le contenu
Dans son livre « Apprendre… oui ma commentaire » (FSE 1987), Philippe Meirieu parle de « l’identification des notions fondamentales qui représentent un progrès décisif dans la progression de l’élève ». En d’autres termes, en ce qui concerne les objectifs pédagogiques ciblés, le public (pré-acquis, besoins) et le format de formation (module e-learning de 30 minutes ? 2 jours face à face ?) Identifier les concepts clés, ceux que le participant doit maîtriser pour atteindre les objectifs.
Ensuite, déposez un ou plusieurs niveaux dans l’arbre conceptuel, en s’arrêtant au niveau de profondeur correspondant aux besoins des participants.
Les concepts de connexion
« Cause de », « produit de », « condition préalable à », « comprend »… : le formateur de cartographier les concepts à traiter. C’est aussi un excellent test de la sa compréhension du contenu…
Pour cela, les outils :
- La carte mentale, qui vous permet de représenter visuellement des idées qui se connectent à la même idée centrale.
- La carte conceptuelle, composée de cellules qui contiennent les concepts, et qui a l’avantage, pour notre but, de décrire les liens entre les concepts. Voyez un exemple en cliquant ici, et profitez-en pour lire l’article de Novak « The Theory sous-jacent Concept Maps and How to Build Theory ».
Ces deux outils me semblent éminemment utiles à l’entraîneur.
Pour les maîtriser, deux pistes :
- Lisez « Organisez vos entraînements avec MindMapping », co-écrit entre autres par Frédéric Le Bihan et Anne Ambrosini (avec qui j’ai eu le plaisir d’écrire « Le plan d’entraînement en 48 heures » il y a quelques années). Ce livre, bien qu’il ne traite pas spécifiquement du traitement du contenu de la formation, fournit toute la méthode nécessaire pour la rédaction cartographie et l’applique aux différentes étapes de la conception de la formation.
- Suivez les cours de carte conceptuelle Rémi Bachelet sur YouTube.